Do it like a bosseur ?

 “Work. Work. Work. Work. Work. Work”. Doucement Riri, c’est toi qui payes les heures sup’ ? Nous les jeunes, on n’y va pas trop fort le matin et tout doux l’après-midi. Enfin ça, c’est ce que ton oncle raconte, mais qu’en est-il vraiment ?

Totalement fini le temps où l’on s’impliquait corps et âme dans son travail ? Oui et Non. De rien pour cette réponse si exhaustive ! En fait, selon une étude IPSOS parue en juin 2024, 84% de la Gen Z affirme avoir le goût du travail. Et pour 91% d’entre eux, avoir un travail que l’on apprécie est une condition sine qua none pour être heureux. Le véritable game-changer dans tout ça est ici : l’équilibre vie pro – vie perso est le premier critère de choix d’une entreprise, avant la rémunération ou encore la localisation. Elle est loin l’époque où Papy délaissait Mamie et ses petits toute la semaine pour aller travailler et nourrir sa famille… 

La Génération Z évolue ainsi dans un contexte où elle se priorise. Elle est en pleine construction et affirmation d’elle, en questionnement perpétuel. Un emploi « classique » en CDI avec une carrière bien tradi, pas trop cuite, n’est effectivement plus la norme désirée. Du moins, pas à n’importe quel prix. De nombreux jeunes adultes décident par exemple de partir avant, pendant ou après leurs études à la découverte du monde, d’eux-mêmes ou des Cités d’Or. Une manière d’échapper à une réalité austère et d’entrevoir un autre schéma que celui établi par les générations précédentes, nos boomers préférés. Ciao le classique métro-boulot-dodo. Hello la célèbre césure #VanLife et le pratique Permis Vacances Travail (PVT) #DigitalNomad. 

Si on laisse sur le trottoir le CDI avec les fashions, on retrouve des contrats comme le CDD ou la freelance, plus accessibles et plus libres, qui aujourd’hui sont littéralement à leur prime ! Dans cette recherche de nouvelles formes et normes professionnelles, la Gen Z s’est emparée massivement du phénomène de « Side Hustles ». Des projets parallèles que l’on mène en dehors de notre activité principale dans le but d’en tirer profit. Oui, toi qui écris un livre, génère un SMIC sur Vinted en revendant les dernières sneakers que t’as « cop », tu es par exemple un side hustler. Ouuuu… si tu as un OnlyFans pour vendre tes meilleures photos de paysages, congrats! 

Plus de la moitié des jeunes actifs possèdent un side hustle, la plupart du temps par nécessité économique (merci l’inflation) mais également comme opportunité d’épargne et d’épanouissement. Née d’un mariage entre le besoin de payer son loyer et l’envie de kiffer sa vie, comme Walter White qui devient Heisenberg mais en moins illégal, cette tendance est un véritable levier d’opportunités perso et pro.

C’est bien plus qu’un simple moyen de gagner de l’argent, c’est l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences, d’exprimer sa créativité, d’élargir son réseau etc. Quoi qu’il en soit, les side hustles offrent flexibilité et sens (spoiler : il y a un mais), ils impliquent aussi un risque de surmenage. Trouver un équilibre devient alors essentiel pour en tirer réellement profit in fine. Un énième challenge (et non pas sur TikTok) que la Génération Z relèvera sans aucun doute !

Finalement, le travail est toujours aussi important aux yeux de la Gen Z, il a simplement évolué par sa forme. Les jeunes ont ainsi su se réapproprier de nouvelles manières de travailler et de générer un revenu régulier. Plus qu’en accord avec son époque, cette génération s’adapte, se remet en question et s’écoute plus que jamais. On te laisse méditer là-dessus, nous on repart se faire un petit road trip en Islande. Faut bien qu’on prenne des belles photos pour notre OnlyFans Ok Zoomer ! 

Et toi, c’est quoi ton side hustle ? Dis-le-nous en commentaires ! Il faut bien engager la commu. Nous on s’engage à te lire en retour, deal ?