Nouveau mindset pour une nouvelle vie, aujourd’hui Marcel on te parle des delulu girls ! (WHAT ????) Delulu c’est le diminutif de « delusional », qui définit quelqu’un qui se raconte des films, et certains vont même jusqu’à dire que ces personnes sont « lunatic », soit délirantes. C’est LA nouvelle tendance sur Tik Tok où des filles parlent de leur vie amoureuse et la fantasment, sans réelle prise avec la réalité.
En image ça donne : Le mec sur lequel tu crushes regarde tes stories mais ne répond jamais à tes messages ? Ne t’inquiète pas ma belle, c’est qu’il est secrètement trop impressionné par toi et n’ose pas te parler en direct. Alors chill, détente, aie confiance en toi et ne baisse pas les bras ! C’est sûr vous serez bientôt réunis 🫶🏼🫶🏼
Curieux bien sûr, mais il y a quand même quelque chose d’optimiste, de drôle et de joyeusement naïf dans tout ça. A force d’auto-persuasion et en suivant l’adage du « fake it until you make it », le mood est donc plutôt à l’empow(h)erment et à la confiance en soi. D’autant que les créatrices de contenu delulu sont hypées et boostées par leur communauté, en vrai esprit de sororité.
Mais nous on s’est interrogés sur le fait que ce phénomène ne concerne QUE les meufs. Parce que celles-ci se posent plein de questions en permanence (causant par là une charge mentale excessive) et se mettent des tonnes de limites notamment en matière de relations amoureuses. Les mecs eux, nous semble-t-il, foncent plus. Sur un malentendu ça peut passer tu connais 👀. Mais les hommes ne seraient-ils pas aussi delulus sans le savoir ? (Ruben a dit “Oui, oui”). A vouloir tenter sans parfois avoir la moindre chance, qui est le plus dément & le plus naïf ? La grande différence réside peut-être dans le fait que les femmes, elles, ont au moins le mérite d’être davantage self-aware (ça veut dire se connaître soi-même, si jamais).
Dans tous les cas, cette tendance ouvre aussi la porte à de nouveaux imaginaires, plus absurdes, où tout serait possible… Évidemment gare aux dommages liés à l’érotomanie ainsi qu’à la déception affective ; et surtout, le consentement mutuel reste toujours un impératif.