La 1ère fois qu’on a entendu parler d’un monomariage, c’était en 1993 en Californie (en vrai on s’en souvient pas on n’était pas nés).
Toujours pas reconnu par la loi aujourd’hui, il continue cependant à faire quelques adeptes, notamment chez les femmes. Et pour cause, se marier avec soi-même, c’est s’extraire du modèle du couple qu’on pourrait considérer comme aliénant et patriarcal.
A priori, le monomariage ne prétend pas être un modèle durable, mais plutôt une provocation à l’institution du mariage, qui permet de la questionner, et de mettre en lumière ses alternatives. Car quand on y pense, le mariage est suranné. Oui, ça avait du sens de jurer assez rapidement fidélité à une seule et même personne quand on vivait dans un village du début à la fin de sa vie (qui en plus n’était pas bien longue). Mais à l’heure de la mondialisation et du capitalisme, alors que le monde entier est à portée de clic (ok Bo Burnham), que nos cycles de consommation sont de plus en plus courts, et que tout converge vers une idéologie individualiste, est-ce que construire sa vie à deux a encore du sens (au-delà des avantages fiscaux mdr tu connais) ? Pourtant, le fait est que la majorité des gens continue à aspirer à une vie de couple – comme si la monogamie était un des derniers bastions de l’ancien monde.
Bref, chez les zoomers on trouve intéressant de remettre en question une institution comme le mariage. Mais au monomariage – qu’on trouve malgré tout un peu déprimant – on préférerait une alternative moins individualiste et qui valorise davantage les relations humaines (platoniques – on vous voit venir bande de fous). Et si désormais, on célébrait des mariages amicaux ?