Cringer pour mieux se relever

Tu te rappelles de l’affaire Body Minute ? Mais si, la chaîne de salons d’esthétique qui ne voulait pas lâcher le steak et avouer ses torts sur la fameuse vidéo parodique à son encontre… Bah en fait, de la même manière, beaucoup de marques campent sur leurs positions. Par peur ou fierté, on ne sait pas, en tout cas elles n’évoluent pas. Pourtant, on a trouvé deux exemples de belles renaissances qui montrent que l’on peut vivre de cringe et de bad buzz tout en se réinventant, pour être pris au sérieux. La recette est plutôt simple : prendre en compte les réactions des utilisateurs. 

Prenez Ginny & Georgia. À son lancement, la série Netflix cochait toutes les cases du programme adolescent cliché que tu regardes pour vider ton cerveau dont tu as un peu honte : dialogues artificiels, personnages douteux, acting effroyable…
Mais la prod a écouté les retours, même violents (par exemple cet edit, ne nous remercie pas lol, vraiment). Résultat ? Une saison 3 saluée pour sa finesse : de la dépression chez les jeunes hommes au dilemme moral d’aimer un parent toxique, la série a gagné en profondeur, sans perdre son public, qui s’est laissé cueillir avec surprise.

Même histoire côté musique avec Addison Rae. Cette ex-tiktokeuse moquée pour son attitude hors sol et ses vidéos lisses, a surpris tout le monde avec un rebranding hyper léché, entre esthétique 2000’s et second degré assumé. Et un album très qualitatif salué par Rolling Stone, Les Inrocks, Pitchfork. Pourquoi et surtout comment a-t-elle évolué ? Elle a écouté ce qu’on disait d’elle. Comment ? En suivant les retours Tiktok et en arrêtant de forcer avec les mêmes ingrédients.

Et si c’était ça, la bonne idée : être perméable aux réactions ? Parce que la beauté de ces glow-ups, c’est qu’ils sont le fruit d’un vrai travail d’écoute, de réajustement, parfois même de remise en question profonde, pour mieux résonner.

Et pour une marque, c’est une belle promesse :
on peut avoir mal commencé. On peut s’être un peu perdu en chemin.
Mais rien n’est figé. Les publics ne demandent pas la perfection, ils demandent de l’authenticité, surtout la gen z.

Ce que ça nous apprend, c’est que la critique peut devenir un catalyseur, et que changer de direction ne veut pas dire perdre la main. Alors plutôt que de verrouiller les chartes, les plateformes et les why qui ne marcheront pas, on peut ouvrir nos charkras et prendre du recul. 

Ça vaut autant pour les marques que pour les humains en fait, c’est drôle non ? tag ton ex si tu penses qu’il devrait lire cet article <3