Il manque plus qu’un petit roulé à la cannelle !
C’est officiel : la saison des pumpkin spice latte est ouverte !🍂🎃🍁
Comme chaque année, l’envie te prend de te blottir dans ton meilleur plaid et de switcher ta garde robe d’été par tes plus beaux outfits aux couleurs automnales ? Seul hic : il fait 30 degrés à l’ombre, les auréoles sous les bras sont de sortie, accompagnées de leurs copines les mauvaises odeurs… Bref, le mood d’automne se fait attendre, et on a une mauvaise nouvelle pour toi : ça risque d’empirer chaque année 🥵. Ehhh oui, le réchauffement climatique fait muter la météo, qui se retrouve complètement en décalage par rapport à nos imaginaires saisonniers. 🌱☀️🍁❄️
Les fleurs au printemps, le soleil en été, les citrouilles en automne, et la neige en hiver : jusqu’ici ces imaginaires n’étaient que le reflet du cycle de la nature. Ils sont nourris par un marketing saisonnier qui rythme le monde de la publicité (on vous met au défi de trouver une seule pub sans flocon en période hivernale !), et servent de repère pour percevoir le temps et notre environnement.
Seulement voilà : au rythme où se dérèglent les saisons, représenter de la neige en période hivernale et du soleil uniquement en période estivale ne fera plus du tout écho à la réalité. Les publicitaires seront alors confrontés au choix ultime : faire abstraction du réchauffement climatique en maintenant les imaginaires saisonniers actuels, ou bien renouveler les imaginaires en y intégrant l’évolution (apocalyptique) du monde 🌏.
Si la première option semble problématique car cela reviendrait à invisibiliser le phénomène du réchauffement climatique malgré le fait qu’il se manifeste de plus en plus dans notre quotidien, la seconde n’en reste pas moins discutable : intégrer les dérèglements climatiques dans la publicité participerait à le banaliser avec fatalité.
Déni ou cohérence ? Telle est la question.