On ne sait pas si tu as suivi, mais Snoop Dogg a arrêté de fumer. Quelques semaines plus tôt, le rappeur américain (toujours pas à la retraite) postait sur ses réseaux sociaux cette déclaration : “after much consideration and conversation with my family, I’ve decided to give up smoke. Please respect my privacy at this time.”
Qu’en-a-t on à faire ? Nous diras-tu. Well, étant donné l’engouement médiatique qui a suivi l’annonce de Snoop, on peut déjà se dire que ça a inquiété du monde et que c’est la bonne résolution d’un fumeur la plus médiatisée de tous les temps. Mais ça nous intéresse surtout parce que tout ça est faux. Snoop Dogg n’a pas arrêté de fumer. C’était un prank organisé pour faire la promotion d’un barbecue qui n’émet aucune fumée. Fin de la blague. Le reveal ici.
En fait, ce fait divers nous donne surtout l’occasion de parler d’une mécanique bien connue des publicitaires : le prank marketing. Rien de nouveau sous le soleil. Le truc existe depuis le poisson d’avril et des marques comme Burger King en usent et en abusent. Mais est-ce que c’est efficace ?
Sans étude sous le coude pour trancher, listons-nous les arguments pour et contre. À l’ancienne. D’un côté, c’est une mécanique ultra engageante et impactante parce qu’elle vient jouer sur la curiosité mal placée d’une audience à partir d’une annonce-choc. Tous les gens qui connaissent Snoop Dogg et apprécient sa musique de près où de loin, sont curieux de savoir pourquoi est-ce qu’il a arrêté de fumer. C’est humain. D’un autre côté quand le prank marketing est utilisé par une marque, il est fort probable que les gens se souviennent davantage de l’annonce que du reveal. Qui se souvient du nom de la marque avec laquelle Snoop a collaboré ? Pas nous. C’est à se demander qui a fait la pub de qui. Sans blague.
Conclusion, posons-nous juste les bonnes questions lorsqu’on a recours à ce genre de méca. parce que ça coûte pas grand chose en prod mais ça peut coûter cher après.