May the Secret Santa be ever in your favor

Comme chaque année les dés sont lancés, tu as reçu ton petit papier (ou ton mail pour les plus connectés) avec le prénom d’un de tes collègues. Si la force est avec toi, tu as pioché ta bestie, esquivé le manager qui te rappelle à l’ordre sur le télétravail,  et tu as déjà plein d’idées ! Et sinon bah… bon courage. Au moins tu vas recevoir un cadeau. 🥰🎁 Sauf que là encore, c’est pile ou face. Soit la personne en charge de ton petit présent a visé juste, soit c’est tout l’inverse, et tu vas devoir mettre à profit ton option théâtre de seconde pour éviter un accident diplomatique.

On est globalement tous d’accord pour dire que le Secret Santa est une opération hasardeuse qui peut faire basculer l’ambiance de Noël en un moment bien cringe. Et pourtant, chaque année, on s’y recolle. Parce que concrètement c’est devenu difficile aujourd’hui de se retirer du Secret Santa sans passer pour un radin, ou un asocial. 🙄

Passons sur le fait que le Secret Santa exclue de fait les personnes qui ne souhaitent pas célébrer Noël pour des raisons religieuses ou personnelles. Passons aussi sur le fait que les budgets sont souvent dépassés, dans un concours de b*** non-dit, ou bien si bas que cela pousse à la consommation de produits importés de Pékin avec trois escales, tout ça pour être revendus le lendemain sur leboncoin ou abandonnés dans un tiroir. 🤫

Nous, on se demande surtout si c’est vraiment une bonne idée d’étendre une pratique familiale au monde de l’entreprise ? A partir de quel moment la ligne du #toxicteambuilding est-elle franchie ? Et si le Secret Santa était une injonction de plus à “faire famille” dans un monde professionnel où les rapports sont tout autres,  et donc un outil de plus dans la panoplie du toxic manager ?

On n’a pas encore les réponses à toutes ces questions, mais on y réfléchit pour décembre 2024.