Elle a changé Anne Roumanoff 😅
Y a-t-il encore des choses que les IA ne sont pas capables de faire à notre place? Quid de : être drôle ? Où en est la recherche ? Le rire étant défini comme le propre de l’Homme, la perspective d’une IA qui comprendrait pourquoi nous rions, et qui serait capable de générer / rebondir par des blagues, est une sorte de Graal pour les chercheurs 🏆.
Aux dernières nouvelles, non il n’existe pas de robots drôles… Mais il existe bel et bien des robots qui rient. À l’université de Kyoto, des chercheurs ont entrepris de développer la notion d’empathie chez leur IA en développant un système qui vise à recréer les nuances d’humour en riant de la bonne manière au bon moment à travers un robot nommé Erica. Elle glousse poliment quand la blague est nulle : Erica est même prête pour le monde de l’entreprise.
Chez Google, les équipes du pôle IA, ont annoncé dans une étude avoir appris à un algorithme à décortiquer une blague, pour « comprendre » pourquoi elle était drôle. Et oui, car la 1ère étape avant d’être soi même hilarant, c’est de comprendre les blagues des autres. L’intérêt premier de ce travail est la construction de chatbot, ces algorithmes capables de traiter vos demandes sur les sites internet – mais nul doute qu’il aura à termes d’autres usages.
Tu l’auras compris, s’il existe de plus en plus d’IA capables de rire, être drôle reste essentiellement une affaire humaine. Mais cela n’est qu’une affaire de temps : ce qu’il manque encore à l’IA pour nous remplacer sur scène, c’est de concilier la rigidité d’un langage de programmation avec la fluidité de l’humour. Fluidité qui s’inscrit précisément dans les écarts, les erreurs, les hésitations mais aussi dans nos références culturelles. Que des choses sur lesquelles l’IA progresse en ce moment-même. Wait, and see 😵💫.
